Il était une fois … un fil
ou la légende des nœuds chinois
ou la légende des nœuds chinois
Quelles histoires se cachent derrière ces fils, ces lanières ?
Quel passé nous racontent ces ouvrages d’une délicatesse exquise ?
Quels symboles représentent ces tissages, ces tressages ?
si cette question vous intrigue, vous titille… ou si, simplement vous avez envie de découvrir la belle histoire des nœuds de Chine, fermez vos yeux… et écoutez :
Quel passé nous racontent ces ouvrages d’une délicatesse exquise ?
Quels symboles représentent ces tissages, ces tressages ?
si cette question vous intrigue, vous titille… ou si, simplement vous avez envie de découvrir la belle histoire des nœuds de Chine, fermez vos yeux… et écoutez :
« En entrelaçant des ficelles, on tresse le dragon et le phénix.
Les fils multicolores forment des nuages et des aurores.
Ils forment un cœur et des fleurs de longévité. »
le phénix
Les fils multicolores forment des nuages et des aurores.
Ils forment un cœur et des fleurs de longévité. »
le phénix
le dragon
C’est ainsi qu’il y a 1400 ans un poète a décrit les nœuds chinois.
Ces dernières années, sont en vogue dans les grandes villes des objets d’artisanat appelés « nœud chinois ». On dit qu’ils se sont répandus au Japon, en Corée et dans des pays d’Asie du Sud-Est, et sont très appréciés. Ils sont également appréciés en Europe où ils agrémentent les bijoux des dames…
la Chine a une longue histoire dans le tressage de nœuds, et les ouvrages, de belle forme et de couleurs éclatantes, comportent de profondes caractéristiques chinoises et un fort sens de « bon augure » :
Tout commença … il y a bien longtemps… :
On dit que Les Chinois savent nouer des cordes depuis les temps reculés où ils ont commencé à se vêtir de fourrures d'animaux pour se protéger du froid.
Avec les progrès de la civilisation, ils ont utilisé des cordelettes nouées non seulement pour attacher et emballer des objets, mais aussi pour se souvenir d'un événement, ou encore à des fins purement décoratives.
Avec les progrès de la civilisation, ils ont utilisé des cordelettes nouées non seulement pour attacher et emballer des objets, mais aussi pour se souvenir d'un événement, ou encore à des fins purement décoratives.
On dit aussi que dans la société féodale chinoise, les femmes ne pouvaient se montrer en public. Elles tuaient le temps en exécutant des ouvrages manuels. Le tressage de nœuds en était un excellent. Pour faire des nœuds chinois, elles suivaient le principe de la symétrie, de la conformité de l’endroit et du revers, de l’égalité du haut et du bas. Les nœuds pouvaient se relier entre eux, formant un cycle infini. Cette structure elle-même symbolisait la reproduction de l’humanité et la continuation de la vie.
En 1980, quelques amateurs ont rassemblé et exposé des nœuds et liens chinois de diverses époques, dont les qualités sont autant esthétiques que pratiques. Après avoir étudié les techniques d'élaboration de ces liens anciens, ces passionnés ont imaginé de nouvelles variations de cet art, tout en valorisant son aspect décoratif. Ces nœuds symétriques d'une grande finesse, et dont les formes sont si variées, participent du grand héritage culturel du peuple chinois. L'on a donné à ces nœuds le nom collectif de macramé chinois.
La symbolique des nœuds :
Les « nœuds chinois » sont nommés d’après leur forme et leur sens
Leur originalité consiste à exprimer un sentiment ou une allégorie. Ces caractéristiques coïncident avec celles des dessins de bon augure dans la tradition chinoise, qui exigent que « les motifs comportent un sens propice». Les nœuds représentent le souhait soit du bonheur, soit de la paix, soit encore de la richesse, la longévité, ou le succès dans la carrière. C’est pourquoi les Chinois croient que le port d’un nœud ou l’exposition d’un nœud à la maison permet d’exorciser les démons ou de protéger la famille contre les malheurs.
La technique :
Le macramé chinois se construit à partir d'une douzaine de nœuds de base, désignés suivant leur forme, leur usage ou leur origine. Le «nœud aux deux pièces de monnaie», par exemple, s'appelle ainsi à cause de sa forme, qui rappelle celle de deux anciennes pièces de monnaie percées qui se chevauchent. Le «nœud du bouton» peut effectivement servir de bouton et le «nœud du swastika inversé» est dérivé du symbole bouddhique qu'on peut voir sur les rubans qui pendent à la ceinture de la déesse bouddhique de la Miséricorde. De la même façon, la forme du nœud pan-tchang, qui est une série de boucles, symbolise la conception bouddhique de la continuité et l'origine de toute chose. Le pan-tchang est le nœud de base du macramé chinois, à partir duquel on réalise un nombre infini de variations.
Les nœuds chinois sont très serrés. Ils sont difficiles à dénouer, et donc très pratiques pour attacher ou emballer quelque chose. Par ailleurs, la structure complexe du macramé chinois permet de varier les formes, ce qui augmente sa fonction décorative. Presque tous les nœuds de base du macramé chinois sont de forme symétrique. Cette prédilection pour la symétrie a abouti à une saturation dans les formes et les motifs. La symétrie est en effet une constante dans les valeurs esthétiques chinoises: les Chinois sont naturellement plus attirés par les dessins symétriques.
A l'exception du nœud aux deux pièces de monnaie évoqués + haut, qui est de structure plane, le macramé chinois est en général à trois dimensions. Il est constitué de deux éléments plats attachés ensemble bord à bord afin de former un centre creux. Une telle structure confère une certaine rigidité à l'ensemble, qui conserve sa forme une fois suspendu au mur. Ce vide central permet par ailleurs d'ajouter à l'objet des pierres décoratives. Le travail du macramé chinois se fait en trois étapes: la réalisation des nœuds, le serrage et l'ajout de la touche finale. Les méthodes utilisées pour lier un cordon sont fixes, mais le serrage peut déterminer le degré de tension, la longueur des boucles (appelées «oreilles» en chinois), l'harmonie de l'ensemble et la symétrie des lignes. Ainsi, la qualité de la tension donnée à l'objet en macramé permet de juger de l'habileté et du mérite de l'artisan. La finition consiste à incruster dans le nœud des perles ou des pierres précieuses, et l'amidonner en lui donnant une certaine forme.
Les nœuds chinois sont très serrés. Ils sont difficiles à dénouer, et donc très pratiques pour attacher ou emballer quelque chose. Par ailleurs, la structure complexe du macramé chinois permet de varier les formes, ce qui augmente sa fonction décorative. Presque tous les nœuds de base du macramé chinois sont de forme symétrique. Cette prédilection pour la symétrie a abouti à une saturation dans les formes et les motifs. La symétrie est en effet une constante dans les valeurs esthétiques chinoises: les Chinois sont naturellement plus attirés par les dessins symétriques.
A l'exception du nœud aux deux pièces de monnaie évoqués + haut, qui est de structure plane, le macramé chinois est en général à trois dimensions. Il est constitué de deux éléments plats attachés ensemble bord à bord afin de former un centre creux. Une telle structure confère une certaine rigidité à l'ensemble, qui conserve sa forme une fois suspendu au mur. Ce vide central permet par ailleurs d'ajouter à l'objet des pierres décoratives. Le travail du macramé chinois se fait en trois étapes: la réalisation des nœuds, le serrage et l'ajout de la touche finale. Les méthodes utilisées pour lier un cordon sont fixes, mais le serrage peut déterminer le degré de tension, la longueur des boucles (appelées «oreilles» en chinois), l'harmonie de l'ensemble et la symétrie des lignes. Ainsi, la qualité de la tension donnée à l'objet en macramé permet de juger de l'habileté et du mérite de l'artisan. La finition consiste à incruster dans le nœud des perles ou des pierres précieuses, et l'amidonner en lui donnant une certaine forme.
actuellement les nœuds chinois sont devenus à eux seuls des « petits bijoux » et plusieurs ouvrages ont été écrits à leur sujet. Ils séduisent par leur sens esthétique, étonnent par leur finesse, ...
alors ...séduites ???
à vos noeuds !!http://www.essi.fr/~claudine/Fimo/liens.htm#noeuds
http://www.stellaceleste.com/htm/knots/tutorials.htm
http://webpages.charter.net/yvonnechang/
http://www.geocities.jp/ishi_ruri/how_to_make-top.htm
http://www.tcnweb.ne.jp/~ziyouboy/gongyi/jieyi/jiefa2.html
http://perso.wanadoo.fr/wronecki/frederic/kells/boutons.htm