« nebele », j’aime ce nom si joli. il me conte des histoires d’Afrique, des histoires de femmes et de résistance…
« ndebele », j’aime ce nom aux mille couleurs, il me souffle à l’oreille des histoires d’enfants partis dans la forêt pour devenir adultes.
« ndebele », j’aime ce nom qui me parle d’histoires de colliers de perles tissés par des princesses…
Un "peuple-artiste", c'est ainsi que l'on pourrait désigner les Ndebele, par leur besoin, leur propension naturelle à s'exprimer dans le dessin et la couleur, par la dévotion à l'art, et par leur talent .
De mère en fille, ces femmes perpétuent l'art de la peinture murale, peignant et décorant leur maison, assumant leur condition de femmes mariées à travers cette « prérogative exclusivement féminine », dans laquelle s'affirme, picturalement et socialement, l'identité de chacune : « une épouse se distingue des autres femmes par le style de ses décorations murales, le choix des couleurs et sa technique de construction », par son inventivité, la richesse et la rigueur de ses compositions, dans un savant jeu de respect des conventions esthétiques traditionnelles et de prise de distance par rapport à ce registre commun.
les femmes sont reconnues comme des experts dans le décor des murs d'enceinte de "l'umuzi" traditionnel (ensemble clos d'habitations). Les murs d'enceinte qui englobent les habitations, et les cases elles-mêmes, sont minutieusement recouverts de formes géométriques. Les couleurs vives dominent depuis l'apparition des peintures industrielles, alors que l'art primitif utilisait principalement des teintes fournies par les substances naturelles disponibles. Ainsi, les bleus, jaunes, verts et rouges sont venus s'ajouter aux ocres, bruns et noirs.
En plus des peintures murales, les femmes N'debele excellent dans le tissage de perles,fabriquant des poupées de perles, des pagnes de perles, le lighabi pour les garçons et l'amaphotho pour les femmes.Leurs parures sont aussi chatoyantes que les couleurs de leurs maisons. Cette activité se retrouve dans beaucoup de cultures, notamment chez les zoulous, avec de nombreuses similitudes. Mais les ouvrages Ndebele se démarquent par cette audace dans la couleur. Dans le domaine vestimentaire, les femmes sont traditionnellement parées de lourds habits tressés de perles multicolores pouvant peser jusqu'à 20 Kgs.
ces femmes décidément très particulières portent aussi parfois autour du cou des anneaux de métal , d'où leur surnom de "femmes girafes".
Elles aiment les couleurs
elles aiment faire de leur maison une œuvre d’art
elles aiment se parer comme des princesses…
N’debele, nom de femmes, de filles, de mères
N’debele, nom aux mille couleurs
N’debele…
http://www.bibliomonde.com/pages/fiche-livre.php3?id_ouvrage=%201416
http://www.photos-voyages.com/afriquedusud/afriquedusud-ndebeles-art.html
http://membres.lycos.fr/rocaillesmagiques/FicheexplicativeNDEBELE.htm
http://beadwork.about.com/library/weekly/aa042798.htm
« ndebele », j’aime ce nom aux mille couleurs, il me souffle à l’oreille des histoires d’enfants partis dans la forêt pour devenir adultes.
« ndebele », j’aime ce nom qui me parle d’histoires de colliers de perles tissés par des princesses…
si vous aimez les histoires, asseyez vous, fermez les yeux, et écoutez…
L’histoire des Ndebele est d’abord une histoire de résistance. Apparenté aux deux grands groupes ethniques d’Afrique du Sud, les Zoulous et les Xhosa, ce peuple ancien s’est forgé une culture très particulière et surtout très forte, en résistant aux Boers. Malgré un semi-esclavage cruel, et des déportations sous l’apartheid, cette peuplade a réussi à gagner son autonomie et à faire vivre un art.Un "peuple-artiste", c'est ainsi que l'on pourrait désigner les Ndebele, par leur besoin, leur propension naturelle à s'exprimer dans le dessin et la couleur, par la dévotion à l'art, et par leur talent .
Si les hommes construisent les maisons, seules les femmes sont habilitées à en peindre les façades. Les filles commencent à peindre à la puberté, guidées par leur mère et leurs soeurs aînées. Cet art est lié aux initiations des adolescents : lors de leur retraite initiatique de trois mois dans les collines (après la saison des pluies), les femmes repeignent les murs extérieurs des maisons et initient les jeunes filles au tissage des perles et à la peinture.
L’abstraction est de rigueur, et chaque femme puise dans son inspiration personnelle pour mélanger couleurs et figures. La représentation d’objets ou d’animaux reste une exception.
L’abstraction est de rigueur, et chaque femme puise dans son inspiration personnelle pour mélanger couleurs et figures. La représentation d’objets ou d’animaux reste une exception.
De mère en fille, ces femmes perpétuent l'art de la peinture murale, peignant et décorant leur maison, assumant leur condition de femmes mariées à travers cette « prérogative exclusivement féminine », dans laquelle s'affirme, picturalement et socialement, l'identité de chacune : « une épouse se distingue des autres femmes par le style de ses décorations murales, le choix des couleurs et sa technique de construction », par son inventivité, la richesse et la rigueur de ses compositions, dans un savant jeu de respect des conventions esthétiques traditionnelles et de prise de distance par rapport à ce registre commun.
les femmes sont reconnues comme des experts dans le décor des murs d'enceinte de "l'umuzi" traditionnel (ensemble clos d'habitations). Les murs d'enceinte qui englobent les habitations, et les cases elles-mêmes, sont minutieusement recouverts de formes géométriques. Les couleurs vives dominent depuis l'apparition des peintures industrielles, alors que l'art primitif utilisait principalement des teintes fournies par les substances naturelles disponibles. Ainsi, les bleus, jaunes, verts et rouges sont venus s'ajouter aux ocres, bruns et noirs.
et les perles dans tout ça...
En plus des peintures murales, les femmes N'debele excellent dans le tissage de perles,fabriquant des poupées de perles, des pagnes de perles, le lighabi pour les garçons et l'amaphotho pour les femmes.Leurs parures sont aussi chatoyantes que les couleurs de leurs maisons. Cette activité se retrouve dans beaucoup de cultures, notamment chez les zoulous, avec de nombreuses similitudes. Mais les ouvrages Ndebele se démarquent par cette audace dans la couleur. Dans le domaine vestimentaire, les femmes sont traditionnellement parées de lourds habits tressés de perles multicolores pouvant peser jusqu'à 20 Kgs.
ces femmes décidément très particulières portent aussi parfois autour du cou des anneaux de métal , d'où leur surnom de "femmes girafes".
Elles aiment les couleurs
elles aiment faire de leur maison une œuvre d’art
elles aiment se parer comme des princesses…
N’debele, nom de femmes, de filles, de mères
N’debele, nom aux mille couleurs
N’debele…
http://www.bibliomonde.com/pages/fiche-livre.php3?id_ouvrage=%201416
http://www.photos-voyages.com/afriquedusud/afriquedusud-ndebeles-art.html
http://membres.lycos.fr/rocaillesmagiques/FicheexplicativeNDEBELE.htm
http://beadwork.about.com/library/weekly/aa042798.htm
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