Lysette-Royale
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Voilà je voulais vous présenter ma petite ville prénomée "Yerres" elle se trouve à environ une vingtaine de kilomètres de Paris et quand on y est, on se croirait à des miliers de kilomètres de Paris.
C'est une ville où il est paisible de vivre. La nature y a sa place, beaucoup d'espace vert, d'eau. Nous avons la rivière "Yerres" qui passe dans la ville et ses alentours, nous avons aussi un petit ruisseau "le Reveillon" qui se jette dans la yerres.
Concernant son patrimoine.
Vous avez le Chateau du Maréchal de Saxe qui se trouve à l'entrée de Yerres si vous venez de Limeil Brévanne. Il fut acquit par le Comte de Saxe Maurice Hermann en 1748, autrefois il était appelé le "Chateau de la Grange".
Ce chateau fait office actuellement de restaurant et d'hotel.
Voici la mairie de yerres dont le Maire actuel est M. Nicolas Dupont-Aignan
Voici son église et son centre ville.
vous trouverez également Le Parc Caillebotte.
Les années Yerroises jouèrent un rôle essentiel dans la formation du peintre impressionniste Gustave Caillebotte (1848 - 1894).
En 1860, Martial Caillebotte, père de l'artiste, acquiert une propriété de 11 hectares à Yerres.
Gustave Caillebotte a 12 ans et ne s'intéresse pas encore à la peinture. Pour cet enfant, Yerres est un lieu de villégiature où il peut s'adonner avec ses frères, Martial et René, à la baignade, à la pêche ou au jardinage.
Ses débuts picturaux datent de 1870.
Jusqu'à la vente de la propriété en 1879, Gustave Caillebotte réalise environ 80 toiles, où il s'affirme en tant que peintre naturaliste et impressionniste.
S'inspirant de la vie quotidienne (scènes de canotage, de jardinage...), Caillebotte travaille sur le motif et s'applique à reproduire les effets lumineux.
Mais derrière son souci de transposer l'instant, se manifeste déjà son intérêt pour la perspective et le cadrage qui trouvera son aboutissement dans les toiles parisiennes.
Les principaux tableaux de la période Yerroise Portraits à la campagne, Baigneurs, Bords de l'Yerres, Canotiers ramant sur l'Yerres furent présentés aux expositions impressionnistes et suscitèrent des remarques assez vives.
La critique s'étonna, notamment des effets de cadrage et de perspective. Cette incompréhension n'empêcha pas Caillebotte de poursuivre dans cette voie, les oeuvres parisiennes marquant l'aboutissement de ces recherches.
Le parc paysager
Dessiné dans la première moitié du XIXème siècle, le parc à été conçu comme un parc à l'anglaise (11 hectares). Son agencement s'inspire du Traité de la Composition et de l'Ornement des jardins de Boitard et Audot (1816).
L'idée maîtresse consiste en un dépaysement du promeneur.
Ainsi les essences végétales se juxtaposent aux éléments artificiels (ponts) et aux fabriques (kiosques, orangerie, chalet suisse...).
Au XVIIème siècle, les fabriques désignaient les petits monuments dont les artistes ornaient leurs tableaux (Poussin, Le Lorrain).
Au XVIIème siècle, le terme n'a plus de connotation picturale exotique, tel le kiosque, mêlé à la végétation, constitue pour le promeneur une fonction utilitaire (orangerie, lavoir, chalet suisse).
Le parc est promu site classé de l'Essonne depuis 1975. L'ensemble de la propriété est inscrit a l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1993.
voici le chateau Budé en centre Ville.
Fidèle à la tradition familiale, Guillaume Budé entreprend des études de droit, mais elles le déçoivent et le détournent des livres, jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans où il décide de se consacrer à nouveau à l'étude. Il apprend alors en même temps le grec, les mathématiques, les sciences naturelles, la philosophie, l'histoire, la théologie, le droit et la médecine. Animé d'une extraordinaire boulimie du savoir, il acquiert seul une très vaste érudition encyclopédique.
Budé représente un nouveau type d'écrivain, autodidacte et laïc; jusque-là en effet, les grands érudits étaient des clercs formés longuement par des maîtres. Homme d'étude, il ne dédaigne pas de prendre «dans le siècle» d'importantes responsabilités : secrétaire du roi, puis chargé de mission auprès du Saint-Siège, il accompagne François Ier au Camp du Drap d'Or (1520).
À la faveur de l'intérêt que lui prête le roi, Budé propose à celui-ci la création d'un Collège des Trois- Langues (le futur Collège de France) et sollicite, pour en assurer la direction, Érasme qui refuse. Le Collège ne sera fondé qu'en 1530.
Budé est lié avec Érasme mais aussi avec Thomas More, Rabelais, Dolet, avec lesquels il entretient une abondante correspondance, tantôt en latin, tantôt en grec, tantôt en français.
Le nom de Budé est lié à la création de la Bibliothèque de Fontainebleau qui sera plus tard transportée à Paris pour devenir la Bibliothèque nationale. Il porte, le premier, le titre de maître de la librairie du Roy.
Il s'enorgueillit d'avoir « rouvert les sépulcres de l'Antiquité » et s'attache dans le plus célèbre de ses ouvrages, le De Asse (1515), à renouveler largement l'interprétation des textes des historiens, des jurisconsultes de l'Antiquité et de Pline dont il étudie les manuscrits très altérés.
Son oeuvre reflète la diversité de son érudition, mais aussi la curiosité encyclopédique de son époque. Il pense que le savoir mène à la sagesse et conçoit l'étude comme une voie de salut et de sainteté. Il fait l'apologie de la tête bien faite plutôt que de la tête bien pleine et réfléchit sur l'unité profonde des études littéraires dont le fondement doit rester l'exercice du jugement critique.Selon lui, toute spéculation est orgueilleuse et vaine; la vérité est don de Dieu. L'exercice philosophique par excellence est la lecture, l'interprétation et la méditation de l'Écriture sainte qui conduisent à la contemplation.
Dans le De Transitu , il tente une synthèse entre études sacrées et études profanes, christianisme et héritage antique. Mais tandis qu'il rédige son livre, éclate l' « Affaire des Placards » et il en est particulièrement bouleversé. Le ton de son ouvrage entamé dans la sérénité change et se dramatise. Il adjure le lecteur et lui-même de se convertir, et il entre alors dans un silence définitif.
Travailleur infatigable, salué comme le plus grand humaniste français, Guillaume Budé a laissé une oeuvre considérable. Si celle-ci reste cependant méconnue, c'est parce qu'elle s'adresse à un public d'initiés. Budé ne se soucie pas de vulgariser le savoir et de toucher un vaste public : c'est un érudit qui écrit pour des érudits, un penseur qui philosophe dans une langue poétique tissée de symboles et de figures. C'est pourtant à lui que l'on doit la notion d'encyclopédie, cette idée que les disciplines, toutes tributaires d'une science unique, celle du langage, sont indissolublement liées entre elles.
L'abbaye qui fut longtemps à l'abandon et c'est bien dommage. Actuellement elle est en rénovation et réhabilitée en logements et en bureaux.
Il y a aussi un Couvent mais je ne connais pas le nom.
Enfin, après ce long parcourt venez vous reposer sur le bord de la Yerre.
voilà une petite partie de ma ville, je voulais vous la faire découvrir avant mon départ. J'y habite depuis 10 ans et elle va me manquer, mais une autre ville Gradignan m'attend.
Bisous
C'est une ville où il est paisible de vivre. La nature y a sa place, beaucoup d'espace vert, d'eau. Nous avons la rivière "Yerres" qui passe dans la ville et ses alentours, nous avons aussi un petit ruisseau "le Reveillon" qui se jette dans la yerres.
Concernant son patrimoine.
Vous avez le Chateau du Maréchal de Saxe qui se trouve à l'entrée de Yerres si vous venez de Limeil Brévanne. Il fut acquit par le Comte de Saxe Maurice Hermann en 1748, autrefois il était appelé le "Chateau de la Grange".
Ce chateau fait office actuellement de restaurant et d'hotel.
Voici la mairie de yerres dont le Maire actuel est M. Nicolas Dupont-Aignan
Voici son église et son centre ville.
vous trouverez également Le Parc Caillebotte.
Les années Yerroises jouèrent un rôle essentiel dans la formation du peintre impressionniste Gustave Caillebotte (1848 - 1894).
En 1860, Martial Caillebotte, père de l'artiste, acquiert une propriété de 11 hectares à Yerres.
Gustave Caillebotte a 12 ans et ne s'intéresse pas encore à la peinture. Pour cet enfant, Yerres est un lieu de villégiature où il peut s'adonner avec ses frères, Martial et René, à la baignade, à la pêche ou au jardinage.
Ses débuts picturaux datent de 1870.
Jusqu'à la vente de la propriété en 1879, Gustave Caillebotte réalise environ 80 toiles, où il s'affirme en tant que peintre naturaliste et impressionniste.
S'inspirant de la vie quotidienne (scènes de canotage, de jardinage...), Caillebotte travaille sur le motif et s'applique à reproduire les effets lumineux.
Mais derrière son souci de transposer l'instant, se manifeste déjà son intérêt pour la perspective et le cadrage qui trouvera son aboutissement dans les toiles parisiennes.
Les principaux tableaux de la période Yerroise Portraits à la campagne, Baigneurs, Bords de l'Yerres, Canotiers ramant sur l'Yerres furent présentés aux expositions impressionnistes et suscitèrent des remarques assez vives.
La critique s'étonna, notamment des effets de cadrage et de perspective. Cette incompréhension n'empêcha pas Caillebotte de poursuivre dans cette voie, les oeuvres parisiennes marquant l'aboutissement de ces recherches.
Le parc paysager
Dessiné dans la première moitié du XIXème siècle, le parc à été conçu comme un parc à l'anglaise (11 hectares). Son agencement s'inspire du Traité de la Composition et de l'Ornement des jardins de Boitard et Audot (1816).
L'idée maîtresse consiste en un dépaysement du promeneur.
Ainsi les essences végétales se juxtaposent aux éléments artificiels (ponts) et aux fabriques (kiosques, orangerie, chalet suisse...).
Au XVIIème siècle, les fabriques désignaient les petits monuments dont les artistes ornaient leurs tableaux (Poussin, Le Lorrain).
Au XVIIème siècle, le terme n'a plus de connotation picturale exotique, tel le kiosque, mêlé à la végétation, constitue pour le promeneur une fonction utilitaire (orangerie, lavoir, chalet suisse).
Le parc est promu site classé de l'Essonne depuis 1975. L'ensemble de la propriété est inscrit a l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1993.
voici le chateau Budé en centre Ville.
Fidèle à la tradition familiale, Guillaume Budé entreprend des études de droit, mais elles le déçoivent et le détournent des livres, jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans où il décide de se consacrer à nouveau à l'étude. Il apprend alors en même temps le grec, les mathématiques, les sciences naturelles, la philosophie, l'histoire, la théologie, le droit et la médecine. Animé d'une extraordinaire boulimie du savoir, il acquiert seul une très vaste érudition encyclopédique.
Budé représente un nouveau type d'écrivain, autodidacte et laïc; jusque-là en effet, les grands érudits étaient des clercs formés longuement par des maîtres. Homme d'étude, il ne dédaigne pas de prendre «dans le siècle» d'importantes responsabilités : secrétaire du roi, puis chargé de mission auprès du Saint-Siège, il accompagne François Ier au Camp du Drap d'Or (1520).
À la faveur de l'intérêt que lui prête le roi, Budé propose à celui-ci la création d'un Collège des Trois- Langues (le futur Collège de France) et sollicite, pour en assurer la direction, Érasme qui refuse. Le Collège ne sera fondé qu'en 1530.
Budé est lié avec Érasme mais aussi avec Thomas More, Rabelais, Dolet, avec lesquels il entretient une abondante correspondance, tantôt en latin, tantôt en grec, tantôt en français.
Le nom de Budé est lié à la création de la Bibliothèque de Fontainebleau qui sera plus tard transportée à Paris pour devenir la Bibliothèque nationale. Il porte, le premier, le titre de maître de la librairie du Roy.
Il s'enorgueillit d'avoir « rouvert les sépulcres de l'Antiquité » et s'attache dans le plus célèbre de ses ouvrages, le De Asse (1515), à renouveler largement l'interprétation des textes des historiens, des jurisconsultes de l'Antiquité et de Pline dont il étudie les manuscrits très altérés.
Son oeuvre reflète la diversité de son érudition, mais aussi la curiosité encyclopédique de son époque. Il pense que le savoir mène à la sagesse et conçoit l'étude comme une voie de salut et de sainteté. Il fait l'apologie de la tête bien faite plutôt que de la tête bien pleine et réfléchit sur l'unité profonde des études littéraires dont le fondement doit rester l'exercice du jugement critique.Selon lui, toute spéculation est orgueilleuse et vaine; la vérité est don de Dieu. L'exercice philosophique par excellence est la lecture, l'interprétation et la méditation de l'Écriture sainte qui conduisent à la contemplation.
Dans le De Transitu , il tente une synthèse entre études sacrées et études profanes, christianisme et héritage antique. Mais tandis qu'il rédige son livre, éclate l' « Affaire des Placards » et il en est particulièrement bouleversé. Le ton de son ouvrage entamé dans la sérénité change et se dramatise. Il adjure le lecteur et lui-même de se convertir, et il entre alors dans un silence définitif.
Travailleur infatigable, salué comme le plus grand humaniste français, Guillaume Budé a laissé une oeuvre considérable. Si celle-ci reste cependant méconnue, c'est parce qu'elle s'adresse à un public d'initiés. Budé ne se soucie pas de vulgariser le savoir et de toucher un vaste public : c'est un érudit qui écrit pour des érudits, un penseur qui philosophe dans une langue poétique tissée de symboles et de figures. C'est pourtant à lui que l'on doit la notion d'encyclopédie, cette idée que les disciplines, toutes tributaires d'une science unique, celle du langage, sont indissolublement liées entre elles.
L'abbaye qui fut longtemps à l'abandon et c'est bien dommage. Actuellement elle est en rénovation et réhabilitée en logements et en bureaux.
Il y a aussi un Couvent mais je ne connais pas le nom.
Enfin, après ce long parcourt venez vous reposer sur le bord de la Yerre.
voilà une petite partie de ma ville, je voulais vous la faire découvrir avant mon départ. J'y habite depuis 10 ans et elle va me manquer, mais une autre ville Gradignan m'attend.
Bisous
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