Organdi, organza,
Laine ou soie
mousseline ou taffetas
dentelle , alpaga,…
Des tissus que l’on touche, des velours qu’on caresse, des soies que l’on effleure, des rubans qui glissent, des plumes qui s’envolent,…
Des perles et des rubans, des cailloux et des étoffes,…
On customise, on ajoute ici des dentelles, là de la feutrine, ici encore des rubans… on crochete les bijoux, on tisse les perles,….
Quels doux mélanges, quelles associations subtiles, créées il y a bien longtemps puis remise au goût du jour …
Difficile de trouver des informations sur ce sujet qui me tient particulièrement à cœur… difficile de trouver dans les livres ou sur la toile des gens qui associent les perles et les étoffes…
Mais quand-même,… en cherchant du côté du désert et de la mer, j’ai trouvé des hommes au savoir faire particulier, … mais lisez plutôt :
Au maroc depuis longtemps, les étoffes cotoient les perles
Entrelacer des fibres végétales ou animales afin d’en faire des liens est un savoir-faire très ancien. La plus noble des matières jamais employées en passementerie est sans conteste la soie, dont la culture – ou plutôt celle des vers qui la sécrètent – était pratiquée dès le deuxième millénaire avant J.-C. en Extrême-Orient. Par la route des caravanes, la sériciculture gagna le Proche-Orient, puis, au XIIe siècle, l’Europe. Mais avant l’introduction de la soie, il existait au Maroc une tradition de passementerie berbère, réalisée avec de la laine teinte en vert, jaune et orange. Tresses et boutons servaient à orner certains vêtements féminins, comme les « tkhmel », des gilets que les femmes portent encore aujourd’hui. Les Andalous, chassés par la Reconquista espagnole au XVe siècle, ont entre autres apporté au Maroc l’usage du fil de soie. Les artisans juifs introduisirent l’usage de fils d’or et d’argent dont ils gardèrent longtemps le monopole, les musulmans n’ayant pas le droit d’effectuer des bénéfices sur ces matières, même transformées..
Et il y a bien sûr la chine et ses nœuds dont j’ai parlé ici :
http://histoiredeperles.eu/forums/showthread.php?t=16468
c’est une autre façon d’associer les perles et les textiles…
Bien sûr à l’époque il s’agissait de vêtements, de rideaux et de tentures. Mais le savoir faire est là, les rubans et dentelles n’habillent plus seulement les jupons et les étoles, on les trouve partout… sur les jeans, les vestes, les chaussures mêmes quelquefois…
L’apparition de la laine feutrée, des rubans de toutes les matières et de toutes les couleurs nous inspirent. Les rubans se dénouent… les perles se cousent et se collent et la soie devient bijou, le ruban devient broche …
à bientôt pour une nouvelle histoire de perles...
Laine ou soie
mousseline ou taffetas
dentelle , alpaga,…
Des tissus que l’on touche, des velours qu’on caresse, des soies que l’on effleure, des rubans qui glissent, des plumes qui s’envolent,…
Des perles et des rubans, des cailloux et des étoffes,…
On customise, on ajoute ici des dentelles, là de la feutrine, ici encore des rubans… on crochete les bijoux, on tisse les perles,….
Quels doux mélanges, quelles associations subtiles, créées il y a bien longtemps puis remise au goût du jour …
Difficile de trouver des informations sur ce sujet qui me tient particulièrement à cœur… difficile de trouver dans les livres ou sur la toile des gens qui associent les perles et les étoffes…
Mais quand-même,… en cherchant du côté du désert et de la mer, j’ai trouvé des hommes au savoir faire particulier, … mais lisez plutôt :
Au maroc depuis longtemps, les étoffes cotoient les perles
Entrelacer des fibres végétales ou animales afin d’en faire des liens est un savoir-faire très ancien. La plus noble des matières jamais employées en passementerie est sans conteste la soie, dont la culture – ou plutôt celle des vers qui la sécrètent – était pratiquée dès le deuxième millénaire avant J.-C. en Extrême-Orient. Par la route des caravanes, la sériciculture gagna le Proche-Orient, puis, au XIIe siècle, l’Europe. Mais avant l’introduction de la soie, il existait au Maroc une tradition de passementerie berbère, réalisée avec de la laine teinte en vert, jaune et orange. Tresses et boutons servaient à orner certains vêtements féminins, comme les « tkhmel », des gilets que les femmes portent encore aujourd’hui. Les Andalous, chassés par la Reconquista espagnole au XVe siècle, ont entre autres apporté au Maroc l’usage du fil de soie. Les artisans juifs introduisirent l’usage de fils d’or et d’argent dont ils gardèrent longtemps le monopole, les musulmans n’ayant pas le droit d’effectuer des bénéfices sur ces matières, même transformées..
Et il y a bien sûr la chine et ses nœuds dont j’ai parlé ici :
http://histoiredeperles.eu/forums/showthread.php?t=16468
c’est une autre façon d’associer les perles et les textiles…
Bien sûr à l’époque il s’agissait de vêtements, de rideaux et de tentures. Mais le savoir faire est là, les rubans et dentelles n’habillent plus seulement les jupons et les étoles, on les trouve partout… sur les jeans, les vestes, les chaussures mêmes quelquefois…
L’apparition de la laine feutrée, des rubans de toutes les matières et de toutes les couleurs nous inspirent. Les rubans se dénouent… les perles se cousent et se collent et la soie devient bijou, le ruban devient broche …
création Marie-ficelle
J’espère qu’après votre lecture vous serez tentée…
Que vous testerez, que vous essayerez,
qu’aux perles vous ajouterez,
de l’organdi, de l’organza,
de la laine, de la soie,
de la mousseline, du taffetas,
de la dentelle, de l’alpaga.
Que vous testerez, que vous essayerez,
qu’aux perles vous ajouterez,
de l’organdi, de l’organza,
de la laine, de la soie,
de la mousseline, du taffetas,
de la dentelle, de l’alpaga.
à bientôt pour une nouvelle histoire de perles...